Aide à l’étude de l’épître aux Philippiens
Pour une étude approfondie, voir divers ouvrages sur https://www.bibliquest.net/Commentaires_liste_etudes.htm
Table des matières :
2 Chapitre 1 : Christ, la vie du chrétien
3 Chapitre 2 : Christ, le modèle du chrétien
4 Chapitre 3 : Christ, le but du chrétien
5 Chapitre 4 : Christ, la puissance du chrétien
Philippes est la première ville d’Europe, en Macédoine, où l’apôtre Paul a séjourné quelques jours lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 16:12-40). Son ministère avait porté du fruit. Deux personnes, au moins, avaient été converties par son moyen : Lydie, la marchande de pourpre, et le gardien de prison où Paul avait été jeté pour avoir délivré une femme du démon qui l’habitait ! C’est suite à son passage dans cette ville que l’assemblée locale s’était formée.
Cette épître est une lettre de remerciements pour un don. Elle met en lumière la grande affection réciproque qui liait Paul aux Philippiens. Paul y exprime librement les craintes qu’il avait à leur égard au sujet de dissensions parmi eux et de la tiédeur du zèle de certains pour le Seigneur.
Après une brève salutation où il se présente simplement comme esclave (v. 1-2), Paul fait part aux Philippiens de ses prières constantes pour eux, ses bien-aimés, afin qu’ils soient gardés irréprochables et soient occupés de ce qui est plus excellent (v. 3-11).
Il les assure que son emprisonnement, loin d’être une entrave à la propagation de l’évangile, manifestait publiquement que ses liens étaient en Christ, de sorte que beaucoup de croyants étaient stimulés dans la prédication de l’évangile (v. 12-14). Certaines personnes mal intentionnées le faisaient pour nuire à Paul, pensant que cela lui causerait un préjudice supplémentaire ; néanmoins Paul se réjouissait de ce que l’évangile se propageait (v. 15-18) et de ce que, quoi qu’il lui arrive, Christ serait glorifié en lui (v. 19-20). Pour l’apôtre, alors qu’il vivait ici-bas, Christ était sa vie ; et s’il devait mourir, il serait avec Christ, ce qui était préférable (v. 21-23). Cependant, il discerne qu’il valait mieux qu’il reste pour servir les Philippiens (v. 24-26). Il les exhorte à rester unis dans le combat pour l’évangile pour lequel la grâce leur était faite de souffrir (v. 27-30).
Paul aborde le problème des dissensions parmi les Philippiens. Il les supplie d’avoir une même pensée et de rechercher l’intérêt d’autrui et non pas leur propre intérêt (v. 1-4). Pour les y encourager, il leur présente Christ, le modèle, qui a renoncé à tout, s’abaissant jusqu’à la mort (v. 5-8). C’est un tel chemin d’humilité qui plaît à Dieu ; c’est pourquoi Il a élevé Christ au-dessus de tout (v. 9-11).
C’est avec une telle humilité que les Philippiens sont exhortés à se prendre en charge pour rester fidèles au Seigneur dans leur marche chrétienne, car Paul ne pouvait plus être parmi eux (v. 12) ; mais Dieu les aiderait (v. 13). Ils devaient être irréprochables pour avoir un bon témoignage devant le monde (v. 14-16). Ainsi, leur engagement de foi serait un sacrifice agréable à Dieu (Rom. 12:1), que le sacrifice de Paul viendrait compléter, pour la joie de Dieu. Paul exhorte donc les Philippiens à s’en réjouir, comme lui-même s’en réjouissait (v. 17-18).
Paul, étant empêché d’aller vers eux, aurait voulu leur envoyer Timothée qui était l’un des rares à avoir la même sollicitude que lui à leur égard (v. 19-24). Mais il choisit de leur envoyer cette lettre par Epaphrodite, un compagnon d’œuvre récemment rétabli d’une grave maladie ; les Philippiens, qui avaient été très attristés de le savoir malade, pourraient ainsi se réjouir de voir leur frère rétabli et Epaphrodite lui-même éprouverait la consolation des Philippiens (v. 25-30).
Paul avertit les Philippiens de se tenir en garde contre de mauvais ouvriers judaïsants qui voulaient qu’ils soient circoncis, et leur rappelle que notre circoncision (la mise de côté de la chair) est morale (v. 1-3). Il leur présente comment lui-même avait mis de côté ses nombreux avantages selon la chair, les considérant comme des ordures, pour être caractérisé par la justice de Dieu et non celle de l’homme (v. 4-9). Il désirait entrer toujours plus dans la connaissance de Christ (v. 10-11), son but était de « saisir Christ » (v. 12-14). Il exhorte donc les Philippiens à avoir ce même sentiment (v. 15-16).
Paul les supplie de l’imiter, car plusieurs avaient pour but les choses de la terre (v. 17-19), c’est pourquoi il leur rappelle que nous sommes citoyens du ciel où nous allons bientôt entrer, après avoir été transmués par la puissance de Christ (v. 20-21).
Avec amour, Paul exhorte deux sœurs (Evodie et Syntyche), qui étaient en désaccord, à avoir une « même pensée dans le Seigneur » (v. 1-3). Il rappelle aux Philippiens l’importance de la prière pour goûter la paix de Dieu (v. 4-7), et les encourage à être occupés des choses qui ont l’approbation de Dieu (v. 8-9).
Paul remercie chaleureusement ses frères et sœurs pour le don qu’ils lui avaient fait, même si, se confiant dans le Seigneur, il aurait pu s’en passer (v. 10-14). Les situations d’indigence où il s’était trouvé jusqu’à avoir faim, lui avaient été utiles pour apprendre des leçons. Le don reçu était avant tout agréable à Dieu, c’était un fruit de la grâce en eux (v. 15-19). Suivent les salutations qui montrent qu’il écrivait de Rome (v. 21-23).
« Car pour moi, vivre, c’est Christ » (1v21)
« Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été dans le Christ Jésus » (2v5)
« C’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire » (2v13)
« Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte » (3v7)
« Que je sois trouvé en lui (Christ)…. pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances » (3v10)
« Oubliant les choses qui sont derrière, et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (3v14)
« Notre bourgeoisie [= citoyenneté] est dans les cieux » (3v20)
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (4v4)
« En toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu… et la paix de Dieu laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (4v6-7)
« Je peux toutes choses en celui qui me fortifie » (4v13)