Aide à l’étude de l’épître aux Romains — Plan-Résumé

 

Pour une étude approfondie, voir divers ouvrages sur https://www.bibliquest.net/Commentaires_liste_etudes.htm

 

Table des matières :

1        Introduction

2        Plan de l’épître

2.1        Chapitre 1 à 5:11 : Comment Dieu règle la question des péchés

2.2        Chapitre 5:12 à 8 : Comment Dieu règle la question du péché

2.3        Chapitre 9 à 11 : Les voies de Dieu envers son peuple terrestre, Israël

2.4        Chapitre 12 à 15 : Les exhortations pratiques

3        Quelques versets-clés

 

 

1  Introduction

L’apôtre Paul a probablement écrit cette lettre aux Romains alors qu’il résidait chez Gaïus à Corinthe (16:23). Paul désirait les visiter dès qu’il le pourrait (Actes 19:21). La Parole ne dit pas comment cette assemblée s’était formée. Il est possible que ce soit par le moyen de Juifs qui avaient cru à l’évangile lors d’un séjour à Jérusalem (Actes 2:10).

Le but de l’apôtre était de présenter à ces croyants l’évangile qui lui avait été révélé par Christ Lui-même (Galates 1:12). Cette lettre présente la façon dont les relations entre Dieu et l’homme ont pu être rétablies. Elle renferme des doctrines fondamentales, comme la justification du pécheur par la foi.

 

2  Plan de l’épître

2.1  Chapitre 1 à 5:11 : Comment Dieu règle la question des péchés

 

Chapitre 1- Après s’être présenté (v. 1-7), Paul exprime aux croyants de Rome son désir d’aller les voir pour leur annoncer l’évangile (v. 8-15). Cet évangile révèle deux choses, la justice de Dieu et la colère de Dieu. La justice de Dieu est donnée (c’est la justification) à la foi (celui qui croit). La colère de Dieu est contre ceux qui vivent sans Dieu ; ils commencent par nier que Dieu ait créé le monde (ils sont « inexcusables » en cela), et de là ils s’enfoncent de plus en plus dans les pires corruptions. C’était le cas des païens autrefois, et encore aujourd'hui de l’homme sans Dieu (v. 18-32).

Chapitre 2- L’homme qui se dit « civilisé » n’est pas meilleur que les autres hommes (v. 1-16) ; il commet peut-être moins de mal, mais il en commet encore et reste coupable. Quant aux Juifs, ils connaissaient un peu Dieu grâce à la loi de Moïse, mais ils l’ont violée = transgressée (v. 17-29).

Chapitre 3- Le privilège qu’avaient les Juifs d’avoir la Parole de Dieu ne les justifiait pas. Dieu doit donner cours à sa colère car tous les hommes ont péché, il n’y a pas un seul juste (v. 1-20). Mais Dieu manifeste alors sa justice en justifiant (= en donnant sa justice à = en considérant comme juste) l’homme qui croit à l’œuvre rédemptrice de Christ, dont le sang témoigne que l’œuvre est achevée (v. 21-31) ; cette œuvre de Christ qui justifie est envers tous (= est présentée à tous), mais seuls ceux qui croient en profitent (v. 22).

Chapitre 4- L’homme n’est justifié ni par la loi ni par les œuvres, mais par la foi en l’œuvre de Christ dont la résurrection est la preuve de la satisfaction de Dieu (v. 1-25) ; cette manière d’agir de Dieu envers l’homme existait avant la loi de Moïse, déjà du temps d’Abraham.

Chapitre 5 v.1-11- Le croyant justifié obtient des bénédictions : la paix avec Dieu, la faveur de Dieu, l’espérance de la gloire, la réconciliation (v. 1-11).

 

2.2  Chapitre 5:12 à ch. 8 : Comment Dieu règle la question du péché (la nature pécheresse de l’homme)

Chapitre 5 v. 12-21- Ayant traité la question des péchés, l’apôtre aborde ensuite la question du péché. Le péché est entré dans le monde par la désobéissance d’un seul homme, Adam, et s’est transmis à toute sa descendance. De la même façon, la justification en vertu de l’obéissance d’un seul, Christ, est imputée à tous ceux qui croient (v. 12-21).

Chapitre 6- Le croyant est mort et ressuscité avec Christ (ce que figure le baptême), et n’a donc plus rien à faire avec le péché (v. 1-11). Il est ainsi exhorté à se livrer à Dieu pour ne plus être sous la domination du péché (v. 12-14). Ayant été affranchi du péché qui a pour fin la mort, il est asservi à la justice qui a pour fin la vie éternelle (v. 15-23).

Chapitre 7- De même que la mort rompt le lien du mariage, nous ne sommes plus sous la loi du fait que nous sommes morts avec Christ, mais nous sommes à Christ, sous la grâce (v. 1-6). Quant à la loi, en elle-même elle est tout à fait bonne et elle ne fait que manifester notre état de péché (v. 7-13). Or le croyant fait une dure expérience : bien qu’il soit mort au péché, le péché demeure encore en lui et se manifeste (v. 14-24). Désespéré, il ne retrouve espoir que lorsque il comprend qu’il possède en lui deux natures : la chair (nature d’Adam) qui pèche et la nouvelle nature, divine (car il est né de Dieu), qui, elle, ne peut pas pécher ; et il réalise alors que c’est Dieu qui délivre par Jésus Christ (v. 25).

Chapitre 8- Le croyant est vu comme placé dans une position appelée « dans le Christ Jésus » et ne peut donc pas être condamné. Le Saint Esprit, qui est donné au croyant et demeure en lui, est la puissance qui le délivre de l’emprise de la chair. Par l’Esprit, il peut tenir la chair dans la mort. De plus, l’Esprit lui fait goûter sa nouvelle relation d’enfant de Dieu, en Le connaissant comme Père (v. 1-17). Cependant, étant encore dans ce monde où le péché règne et amène même la création à soupirer, le croyant soupire en attendant la délivrance finale. Pourtant toutes choses travaillent pour son bien, tandis que le Saint Esprit le soutient, intercède pour lui, et lui présente l’espérance de la gloire (v. 18-30). De plus, Christ, dans la gloire, intercède pour nous et nous assure que rien ne peut nous séparer de son amour (v. 31-39).

 

2.3  Chapitre 9 à 11 : Les voies de Dieu envers son peuple terrestre, Israël

Chapitre 9- Dans ses voies envers son peuple Israël, Dieu est souverain. Ce ne sont pas les mérites (les œuvres) de ce peuple terrestre qui lui ont obtenu sa position, mais la souveraine grâce de Dieu qui l’a élu (choisi). La justice ne s’obtient pas par les œuvres, mais par la foi, ce qu’enseignaient déjà les Écritures de l’Ancien Testament et qui est accessible aux nations non juives (v. 1-33).

Chapitre 10- Israël cherche à établir sa propre justice, par des œuvres, selon la loi ; pourtant la parole est à sa portée, elle peut être entendue, il suffit de confesser Jésus comme Seigneur et croire dans son cœur pour être justifié par la foi. Cette parole leur est prêchée, et il faut qu’elle le soit car c’est d’elle que vient la foi ; et si Israël ne croit pas, la Parole de Dieu court ailleurs par toute la terre (v. 1-21)

Chapitre 11- Israël, comme peuple, reste incrédule et endurci, mais l’élection de la grâce subsiste quoi qu’il arrive et a conservé un résidu (v. 1-10). La mise de côté d’Israël ouvre la porte aux nations (v. 11-15). Cependant, celles-ci doivent prendre garde à ne pas tomber dans la désobéissance et l’incrédulité comme Israël (v. 16-24). Toutefois, la grâce surabondera et Dieu opérera de nouveau en Israël pour leur faire miséricorde, comme les nations ont antérieurement obtenu miséricorde (v. 25-32). Une telle considération nous amène à nous prosterner en adorant devant les conseils et les voies de Dieu (v. 33-36).

 

2.4  Chapitre 12 à 15 : Les exhortations pratiques

Chapitre 12- Le croyant est exhorté à se consacrer entièrement à Dieu, à le servir selon Sa volonté et à servir les croyants selon le don de grâce qu’il a reçu et dans l’humilité. Le fait d’être croyant implique un changement complet de la façon même de penser (v. 1-8). Suivent de nombreuses exhortations pratiques sur la façon de se comporter devant Dieu, vis-à-vis des saints et de tous les hommes ; le croyant répand le bien et agit en grâce, laissant à Dieu le soin de punir le mal (v. 9-21).

Chapitre 13- Des exhortations sont données sur la façon de se comporter par rapport aux autorités de ce monde (v. 1-7), et par rapport à notre prochain (v. 8-10). Nous devons être des lumières au milieu des ténèbres, d’autant plus que le jour approche (v. 11-14).

Chapitre 14- Ayant été affranchis, nous sommes dans la liberté. Cependant, tous n’en ont pas le même niveau de compréhension, aussi devons-nous avoir égard les uns aux autres et veiller à ne pas être une pierre d’achoppement (v. 1-23).

Chapitre 15- Pour nous aider à réaliser ces exhortations, l’exemple de Christ est placé devant nous (v. 1-13). Puis l’apôtre évoque son service et ses projets, et s’en remet aux prières des frères à Rome (v. 14-33).

Chapitre 16- Paul fait transmettre ses salutations à plusieurs croyants en les nommant individuellement et en relevant pour chacun ce qui les distingue en bien (v. 1-16). Il donne ensuite une mise en garde vis-à-vis de certaines personnes qui causaient des divisions (v. 17-20). Puis ceux qui entourent l’apôtre transmettent à leur tour leurs salutations (v. 21-24), avant que l’épître ne se termine sur un dernier élan d’adoration en pensant au caractère admirable de l’évangile (v. 25-27).

 

 

 

3  Quelques versets-clés

 

« Or le juste vivra de foi. » (1v17)

« Dieu te pousse à la repentance » (2v4)

« Il n’y a pas de juste, non pas même un seul… étant justifiés gratuitement par sa grâce » (3v10, 24)

« Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu » (5v1)

« Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur. » (6v23)

« Je sais qu’en moi… il n’habite aucun bien. » (7v18)

« Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus » (8v1)

« Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (8v28)

« Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur » (8v39)

« La foi est de ce que l’on entend… par la parole de Dieu » (10v17)

« Les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir » (11v29)

« La volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite » (12v2)

« Revêtez le Seigneur Jésus Christ » (13v14)

« Tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché » (14v23)