Aide à l’étude de l’évangile selon Jean
Pour une étude approfondie,
voir divers ouvrages sur https://www.bibliquest.net/Commentaires_liste_etudes.htm
Introduction :
Dans l’aide à l’étude de l’évangile selon Matthieu nous avons dit que les évangiles présentent chacun un caractère particulier du Seigneur Jésus. Matthieu le présente comme le Messie ; Marc comme le Serviteur prophète ; Luc comme le Fils de l’homme ; Jean comme le Fils de Dieu (1 34).
Jean présente le Fils dans son existence éternelle, venant dans ce monde comme l’envoyé du Père, pour le représenter. Dans la première moitié de l’évangile, différents caractères de la personne du Fils sont dévoilés chapitre après chapitre. La deuxième moitié de l’évangile concerne sa dernière semaine à Jérusalem, et tout particulièrement ses derniers moments avec les siens.
Il est à remarquer que la rédaction de l’évangile du Fils qui est dans le sein du Père a été confiée à celui qui se tenait dans le sein de Jésus.
Plan du livre :
Chapitres 1-12 : Révélation du Père par le Fils
Chapitre 1- Jean présente d’emblée le Fils de Dieu dans son existence éternelle, comme étant la Parole, c’est-à-dire Celui par qui Dieu s’exprime, comme le créateur de toutes choses, comme la vie et la lumière (v. 1-5). Jean le baptiseur, son précurseur, a rendu témoignage à cette lumière qui venait éclairer les hommes, mais le monde, qui refuse que ses mauvaises œuvres soient mises en lumière, n’a pas reçu le Fils de Dieu. En revanche, ceux qui le reçoivent ont le droit de devenir enfants de Dieu (v. 6-13). Jean, l’évangéliste, l’a reçu ; il témoigne de Sa gloire, de la grâce et de la vérité qu’Il manifestait, et de ce qu’Il révélait le Père (v. 14-18). Aux responsables religieux qui s’enquéraient au sujet de Jean le baptiseur, celui-ci témoigne de la grandeur de Celui qu’il annonce (v. 19-28). La première fois qu’il Le voit, il le reconnait comme l’Agneau de Dieu qui vient ôter le péché du monde par son sacrifice à la croix (v. 29-31), et proclame qu’il est le Fils de Dieu (v. 32-34). Dès lors, deux de ses disciples le quittent pour suivre Jésus (v. 35-43). Puis Jésus appelle Philippe, lequel annonce à Nathanaël que Jésus est le Messie. Nathanaël commence par douter, mais il s’incline quand Jésus lui montre qu’Il sait tout de lui, sans l’avoir jamais vu (v. 44-52).
Chapitre 2- A Cana, au cours d’une noce où il est invité, Jésus montre à l’avance ce qu’il est venu faire sur cette terre : nous purifier de nos péchés (eau) afin de nous donner une joie accomplie (vin) (v. 1-11). Il se rend ensuite à Jérusalem où il montre son autorité sur la maison de son Père en chassant du temple ceux qui y trafiquaient, des hommes corrompus qui estimaient que la piété était une source de gain (1 Tim. 6 : 5) (v. 12-17). A certains qui remettaient en question son autorité, Il prouve par une parole que s’ils le font mourir Il ressuscitera de lui-même (v. 17-22). Certains croyaient à cause de ses miracles, mais Jésus ne se fiait pas à eux car il connaissait ce qu’il y avait au fond de leur cœur. Il dira à Thomas : « bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » (20:29) (v. 23-25).
Chapitre 3- Jésus révèle à Nicodème que pour faire
partie du royaume de Dieu, il faut naître de nouveau. Cette nouvelle naissance
est l’œuvre de l’Esprit de Dieu, par la Parole de Dieu, dans le cœur de l’homme ;
elle communique à l’homme une nature nouvelle, divine (v. 1-8). Bien qu’il fût
docteur de la Loi, Nicodème ne pouvait comprendre ces choses annoncées par les
prophètes, mais le fils venu du ciel était venu les révéler (v. 9-13). Il lui
révèle donc le propos de l’amour de Dieu pour que cette nouvelle naissance soit
possible : Jésus, le fils de l’homme, doit être élevé sur la croix, et
subir la condamnation de Dieu, parce qu’Il est fait péché (2 Cor. 5 : 21) pour
ôter le péché, mais aussi parce qu’Il porte nos péchés (1 Pierre 2 : 24)
pour les expier, afin que celui qui croit cela soit lavé de ses péchés (Apo.
1 : 5) et ait la vie éternelle (v. 14-17). Hélas, parce qu’ils préfèrent
leurs mauvaises œuvres, beaucoup rejettent cette lumière qui révèle leur état
de péché (v. 18-21). Alors que le ministère de Jean le baptiseur s’efface
devant celui de Jésus, Jean rend témoignage à la grandeur de Celui qui vient du
ciel. Par l’image de l’Époux il montre l’union de Christ avec ceux qui ont la
vie éternelle parce qu’ils ont cru que Jésus est venu du Père. Jean le
baptiseur, lui, est l’ami de l’époux, il ne fait pas partie de l’épouse, comme
tous les croyants qui ont vécu avant la venue de l’Esprit pour former l’Église,
au chapitre 2 des Actes (v. 22-34). Celui qui croit a donc la vie, mais celui
qui ne croit pas, ou qui désobéit, non seulement n’a pas la vie, mais la colère
de Dieu demeure sur lui parce qu’il est encore dans ses péchés (v. 35-36).
Chapitre 4- Traversant la Samarie, Jésus rencontre une femme à laquelle Il va se révéler (v. 1-5). Il commence par se mettre à sa portée en ayant besoin d’elle (v. 6-9), puis il lui parle au cœur (v. 10-15), puis à sa conscience et lui montre qu’Il connaît tout de sa vie (v. 16-18). La femme reconnait sa qualité de prophète, et engage la conversation sur le terrain religieux. Jésus lui révèle alors que le système religieux existant sera mis de côté et que maintenant, le Père cherche des adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité (v. 19-24). La femme se souvient qu’elle sait quelque chose du Messie, et Jésus lui révèle qu’Il est le Christ (v. 19-27). Elle va rendre aussitôt témoignage de Lui dans sa ville (v. 28-30). Les disciples voudraient qu’Il prenne le temps de manger, mais Il leur dit que ce qui le nourrit, c’est le travail qu’Il accompli pour le Père, c’est à dire de sauver de nombreuses âmes (v. 31-38). Ceux de la ville qui ont entendu la femme viennent à Jésus ; ils ont un contact personnel avec Jésus et croient en Lui (v. 39-42). Retournant en Galilée, un homme important de Capernaüm prie Jésus de venir guérir son fils. Mais Jésus manifeste sa puissance en lui disant seulement que son fils est guéri, sans même se rendre auprès de lui (v. 43-54).
Chapitre 5- A l’occasion d’une fête à Jérusalem, le jour du sabbat, Jésus passe au réservoir de Béthesda où se trouvaient une multitude d’infirmes qui attendaient d’être guéris. Pour l’être, il fallait avoir la force d’aller se plonger dans le bassin à un moment précis. Or, les malades n’en avaient justement pas la force. Cette scène est une image de la Loi qui dévoile à l’homme son état de péché sans lui donner la force d’en être guéri. Mais ce que la Loi ne peut faire, la Grâce le fait, et Jésus guérit là un infirme qui reconnait son état de perdition et veut être guéri (v. 1-9). Les Juifs légalistes reprochent à l’homme guéri de désobéir à la Loi parce qu’il porte son lit un jour de sabbat, alors que celui-ci obéit à Jésus (la Grâce) (v. 10-14). De plus, les juifs veulent faire mourir Jésus sous prétexte qu’il guérit le jour du sabbat. Il leur répond qu’à l’image de son Père, il travaille inlassablement à la guérison de l’homme (v. 15-20). Jésus doit être honoré parce que non seulement il a le pouvoir de guérir, mais aussi de vivifier, c’est-à-dire de donner la vie, et de plus, son Père lui a donné le jugement, pour juger ceux qui refusent d’avoir la vie (v. 21-27). Au jour de la résurrection des morts, ceux qui n’auront pas la vie parce qu’ils n’ont pas cru en lui viendront en jugement (v. 28-30). Jean le baptiseur avait déjà rendu témoignage de lui (v. 31-35). Maintenant, ses œuvres, son Père lui-même et les Écritures rendaient témoignage de lui (v. 36-40). Mais les juifs qui recherchaient la gloire de la part des hommes ne recevaient pas ces témoignages qui ne glorifiaient pas l’homme ; ils ne recevaient même pas celui de Moïse qui avait écrit de Lui (v. 41-47).
Chapitre 6- Une foule d’environ
cinq mille personnes s’approche de Jésus. Il met la foi des disciples à
l’épreuve pour nourrir cette foule, mais ils ne savent comment faire. Il la rassasie
avec ce que possédait un petit garçon : cinq pains et deux poissons.
Ainsi, il peut bénir beaucoup d’âmes, si nous partageons le peu de connaissance
que nous avons (v. 1-15). Retournant de l’autre côté de la mer, les disciples affrontent
un vent fort les empêchant d’avancer. Jésus, qui domine sa création, vient vers
eux en marchant sur la mer, mais ses disciples sont effrayés. Nous sommes
souvent comme eux, dans des situations devant lesquelles nous sommes désemparés
mais que Lui maitrise (v. 16-21). La foule ne le recherche que pour la
satisfaction de ses besoins terrestres (avec de la viande qui périt), aussi
Jésus leur enjoint de travailler pour ce qui demeure éternellement (avec une
nourriture spirituelle), et pour cela, la seule œuvre qu’ils ont à faire est de
croire en lui (v. 22-29). Il faut se nourrir de Lui qui est le pain de vie
descendu du ciel pour donner la vie (v. 30-40). Mais les juifs, eux, ne
voyaient en lui que le fils de Joseph, un homme comme tous les hommes. Il
faut vraiment que le Père tire les âmes pour qu’elles reconnaissent le Seigneur
(v. 41-44). Pour cela, il faut écouter le Père et se laisser enseigner par Lui,
or il parle par le Fils (Héb. 1 : 2) (v. 45-47). Il faut donc se nourrir
de Christ qui est le pain de vie, pour avoir la vie éternelle. Le pain est le
symbole de la nourriture de base, or Jésus dit que cette nourriture est sa
chair, c’est-à-dire lui-même (v. 48-52). S’en nourrir, signifie : se
l’approprier et l’assimiler. Jésus parle alors de sa chair et de son sang comme
deux choses distinctes, or le sang séparé du corps signifie la mort. Ce qu’il
faut donc s’approprier pour soi-même, c’est la mort de Christ : “Il est
mort pour moi” (v. 53-54). De plus, il faut se nourrir de Lui afin de demeurer
en Lui, c’est-à-dire qu’il faut croître dans sa connaissance et méditer de Lui
pour être en communion avec Lui (v. 55-59). Tout effort que fait l’homme pour
avoir la vie est vain ; seul l’Esprit la
communique quand on croit au Seigneur mort pour nous. Plusieurs des disciples
qui le suivaient ne supportent pas ce constat et le quittent. Si les douze restent
et s’attachent à lui, c’est bien parce que Lui les a choisis (v. 60-71).
Chapitre 7- Les frères de Jésus l’incitent à monter à Jérusalem pour la fête des tabernacles pour se mettre en valeur par ses œuvres. Les incrédules sont toujours prêts à se glorifier, mais ce n’était pas le moment pour Jésus qui, dépendant de son Père, reste en Galilée (v. 1-9). Finalement il y montera, mais en secret, et non pour se glorifier ; il va au temple pour enseigner, et se présente comme l’envoyé du Père qu’Il cherche à glorifier (v. 10-18). Il met en lumière l’hypocrisie des juifs qui l’accusaient de ne pas respecter la loi lorsqu’Il guérissait un jour de sabbat alors qu’eux-mêmes pratiquaient la circoncision le jour du sabbat (v. 19-24). Les juifs ne voyaient en Jésus qu’un homme ordinaire, c’est pourquoi Jésus rend témoignage avec insistance qu’Il vient du Père qui l’a envoyé. Plusieurs commençaient à croire en Lui, aussi les pharisiens craignant que toute la foule se tourne vers lui, cherchent à le prendre (v. 25-32). Mais ce n’était pas encore son heure de passer de ce monde au Père ; quand son heure viendra, ils ne le trouveront plus (v. 33-36). La dernière journée de la fête, il invite tous ceux qui ont soif (qui sentent un vide intérieur) à venir à Lui, car il est la source des eaux vives et répond aux besoins ; de plus il communique l’Esprit qui est en chacun une source intarissable (v. 37-39). Cette parole provoque une division dans la foule, entre ceux qui croient et ceux qui restent incrédules. Parmi les pharisiens, Nicodème, que Jésus a déjà enseigné au sujet de la nouvelle naissance, se démarque et encourt leurs reproches (v. 40-53)
Chapitre 8- Le lendemain
alors qu’Il était à nouveau dans le temple pour enseigner, les principaux du
peuple lui amène une femme adultère pour voir s’Il appliquerait la loi et la
condamnerait. Il leur dit que si l’un d’eux est sans péché, qu’il la condamne.
Tous s’en vont, confus. Lui, qui est sans péché et qui peut donc la condamner,
ne le fait pas, car il n’est pas venu pour juger, mais pour sauver (Jean 12 :
47). Cependant, il enjoint la femme de ne plus pécher, car : « Demeurerions-nous
dans le péché afin que la grâce abonde ? Qu’ainsi n’advienne ! »
(Rom. 6 : 1) (v. 1-11). Il se présente alors comme la lumière du monde ;
Lui seul porte un juste jugement sur toute chose, son Père qui l’a envoyé Lui rend
témoignage (v. 12-20) ; ceux qui ne veulent pas de ce témoignage et qui ne
croient pas en Lui mourront dans leurs péchés (v. 21-24). Il est absolument la
Vérité, Il dit ce qu’Il a reçu du Père. Ce n’est que lorsqu’Il aura été crucifié,
qu’ils Le reconnaîtront comme Celui qui faisait la volonté du Père (v. 25-30). Ceux
qui croient en Lui doivent persévérer dans sa parole pour que la vérité les
affranchisse du péché (v. 31-36). Les juifs se vantaient d’être de la
descendance d’Abraham mais cela ne faisait pas d’eux des croyants comme Abraham.
En effet, leurs œuvres montraient le contraire (v. 37-40). Puisqu’ils haïssaient
Jésus, ils ne pouvaient être que des enfants du diable qui ne croyaient pas ses
paroles (v. 41-47). En revanche, Jésus dit que ceux qui croient ses paroles ne
mourraient pas. Les juifs contestent fortement en prenant l’exemple d’Abraham
qui est mort. Cela donne l’occasion à Jésus de leur dire qu’il existait avant
même qu’Abraham naisse. Cette affirmation déclenche l’opposition violente des
juifs qui veulent le lapider (v. 48-59)
Chapitre 9- Jésus, la lumière du monde, ouvre les yeux d’un aveugle-né qui n’avait connu jusque-là que les ténèbres et celui-ci témoigne à ses voisins en rendant simplement compte des faits (v. 1-12). Certains pharisiens reconnaissent que ce miracle ne peut venir que de Dieu, d’autres refusent de le reconnaitre car il a été fait un jour de sabbat et mettent en doute le fait que l’homme était aveugle. Par crainte des représailles, les parents de l’aveugle-né n’osent pas rendre témoignage et renvoient les pharisiens à leur fils (v. 13-23). Celui-ci rend alors simplement témoignage des faits indéniables et confesse que Celui qui l’a guéri vient de Dieu, car lui seul peut faire des miracles (v. 24-34). Chassé par les pharisiens, Jésus le rencontre et se révèle à lui comme étant le Fils de Dieu (v. 35-38). Les pharisiens, eux qui prétendent voir, sont aveugles et restent dans leurs péchés (v. 39-41).
Chapitre 10- Jésus est entré dans la bergerie juive, par la porte, c’est-à-dire comme les prophéties qui parlaient de Lui l’avaient annoncée. Tous ceux qui auraient voulu qu’on les prenne pour le Messie sans qu’aucune prophétie ne les désigne (qui montaient par ailleurs), étaient des imposteurs (voleurs et larrons). C’est donc Lui, le berger. Une fois dans la bergerie, il appelle ses brebis (ses disciples) pour qu’elles le suivent hors du système juif de la bergerie d’Israël (v. 1-6). Maintenant, Jésus dit qu’Il est la porte des brebis parce que, pour le suivre sur le chemin, on entre par Lui qui est le bon Berger qui a laissé sa vie pour ses brebis, afin de la leur donner. Aucun autre conducteur du peuple n’a pris soin de ses brebis comme Lui ; « Israël était comme un troupeau qui n’a pas de berger » (1 Rois 22 : 17) (v. 7-15). Le bon Berger a d’autres brebis – les gens des nations – qu’il va réunir en un seul troupeau avec ses brebis juives, après avoir laissé sa vie à la croix (v. 16-21). Les juifs qui lui demandent encore qui Il est, ne sont manifestement pas de ses brebis, car les brebis connaissent la voix de leur berger et le suivent ; elles sont en sécurité dans sa main et dans celle du Père (v. 22-30). Les juifs veulent alors le lapider pour le motif qu’Il se fait Dieu ; ils refusent de voir que ses œuvres sont manifestement divines. Mais Jésus échappe de leurs mains (v. 31-42).
Chapitre 11- Jésus est
la résurrection et la vie ; il va le manifester à l’occasion de la mort de
Lazare. Lazare est malade et ses sœurs font appel à l’amour de Jésus pour qu’Il
guérisse leur frère. En effet, Jésus aime particulièrement cette famille, mais il
ne va pas le guérir aussitôt. Il attend que Lazare meure car Dieu sera beaucoup
plus glorifié par sa résurrection que par sa guérison (v. 1-7). Les disciples,
eux, ne comprennent pas qu’Il marche à la lumière de la volonté du Père (v.
8-10). Jésus leur dit alors de façon imagée qu’Il va le ressusciter (v. 11-16).
Quand il monte, Marthe vient à sa rencontre épancher sa douleur devant lui, lui
dire son incompréhension quant à son retard, mais qu’elle a confiance en Lui ;
et Il se révèle à elle comme étant la résurrection et la vie (v. 17-27). Marie
vient vers lui à son tour se jette à ses pieds et épanche sa douleur, comme
Marthe (v. 28-32). Jésus sympathise parfaitement à leur détresse et pleure (v. 33-35).
Arrivé au sépulcre, Jésus rend grâce au Père devant la foule, pour montrer que
la résurrection de Lazare, par sa parole, porte le sceau divin (v. 36-44). Les
Pharisiens, ne pouvant nier ce miracle, cherchent à le faire mourir car ils
craignent que tous les quittent pour suivre Jésus. Caïphe, malgré lui, prononce
une prophétie remarquable : Jésus allait mourir pour rassembler en un les
enfants de Dieu dispersés (v. 45-53). La pâque était proche ; depuis
longtemps c’était celle des juifs qui se l’étaient appropriée et non plus celle
de l'Éternel, mais cette fois, c’est le véritable Agneau de Dieu qui allait
être sacrifié (v. 54-57).
Chapitre 12- Nous sommes maintenant à quelques jours de la croix. Jésus se retire à Béthanie chez la famille bien-aimée, pour goûter le service des siens (Marthe), la communion des siens (Lazare) et l’adoration des siens (Marie). Cette scène est hélas ternie par l’attitude de Judas (v. 1-8). Lazare attire la curiosité des juifs qui, indirectement, sont conduits à Jésus. Voyant cela, les principaux des juifs veulent faire périr aussi Lazare (v. 9-11). Quand Jésus va à Jérusalem, une grande foule l’accueille comme celui qui vient au nom de l'Éternel, car la résurrection de Lazare a conduit plusieurs à reconnaitre Jésus comme venant de Dieu ; cela irrite toujours plus les pharisiens (v. 12-19). Entendant que des Grecs venus pour la pâque veulent le voir, Jésus y voit par avance des fruits de sa mort à la croix (v. 20-26). L’heure de la croix est maintenant devant Lui, son âme en est troublée, mais c’est la gloire du Père qu’il désire (v. 27-29). Il invite encore une fois les foules à croire en Lui, la lumière, tant qu’Il était encore au milieu d’eux (v. 30-36). Mais, dans leur ensemble, ils ne crurent pas, selon une prophétie d’Esaïe. Seuls quelques-uns crurent (v. 37-43). Jésus rend encore témoignage devant les foules qu’il est la lumière du monde, venu pour sauver le monde et non pas pour le juger. Il avait été envoyé par le Père et avait dit et fait tout ce que le Père lui avait commandé. C’était son dernier appel, l’heure de la croix arrivait (v. 44-50).
Chapitres 13-17 : Derniers moments avec
les siens avant sa mort
Chapitre 13- Jésus s’est retiré avec les douze dans la chambre haute. Alors qu’ils sont à table, il se lève pour leur laver les pieds. Par ce geste, il nous montre que pour avoir part à la communion avec Lui, nous devons être purifiés du mal dont nous pouvons être souillés en chemin – comme les mauvaises pensées ou les mauvaises actions – par la Parole, représentée par l’eau (Eph. 5 : 26). Il précise à Pierre qu’il n’est pas nécessaire d’être lavé entièrement car cela correspond à la purification initiale qui n’a lieu qu’une fois, au moment où l’on croit que Jésus est mort pour nos péchés (Héb. 10 : 14) (v. 1-11). Puis il invite les siens à suivre l’exemple qu’il leur laisse, en se mettant aux pieds de leurs frères (v. 12-17). Il ne demande pas cela à Judas dont il connait le cœur, et qu’Il avait choisi afin que les prophéties des Écritures soient accomplies (v. 18-20). Le temps est venu pour que Judas soit désigné. Alors Satan prend procession de Judas qui les quitte, s’enfonçant dans la nuit morale (v. 21-30). Jésus prépare alors les siens à son départ et leur dit comment être des témoins pour Lui : en s’aimant l’un l’autre (v. 31-35). Cependant, malgré l’amour qu’il a pour le Seigneur, Pierre le reniera, car la chair, si l’on se confie en elle, est plus forte que l’amour pour Lui (v. 35-38).
Chapitre 14- Jésus donne au siens une bienheureuse espérance : il va s’en aller au ciel leur préparer une place dans la maison de son Père et reviendra les chercher pour qu’ils soient auprès de Lui. Depuis le temps qu’Il parle à ses disciples de ce qui devait lui arriver, ils auraient dû connaitre ce chemin pour le ciel : C’est Lui qui est le chemin, mais aussi la vérité et la vie, pour aller au Père (v. 1-6). Il était un avec le Père, c’est pourquoi ses disciples auraient dû voir le Père, en voyant Jésus, et c’est aussi pourquoi ils pouvaient faire des demandes directement au Père (v. 7-14). Pendant son absence, il va leur envoyer l’Esprit de vérité qui sera pour eux un consolateur, comme Lui l’avait été. Ce consolateur sera avec eux éternellement et en eux. Ils continueront à voir Jésus parce qu’Il vit et qu’eux aussi auront cette vie, par l’Esprit (v. 15-20). Plus que cela, Jésus se manifestera spécialement à ceux qui garderont ses commandements et sa parole que l’Esprit leur enseignera (v. 21-26). Ainsi, ils pourront être en paix, même si Jésus allait les quitter, et se réjouir de la place qu’Il allait prendre auprès du Père (v. 27-31). Satan, le chef du monde, allait maintenant pousser le monde à le rejeter et le faire mourir. Mais Satan qui a le pouvoir de la mort ne pourra pas le retenir, car il n’a rien en Lui ; c’est-à-dire qu’en Jésus qui est sans péché, il n’y aucun motif qui donne à Satan le droit de le retenir dans ses griffes (Héb. 2 : 14).
Chapitre 15- Pendant
l’absence de leur maitre, les disciples (les sarments) doivent porter du fruit
pour Dieu (cultivateur), et ils ne le peuvent que dans la dépendance du
Seigneur (en étant attaché au cep). Comme un cultivateur prend soin de sa vigne
pour qu’elle porte plus de fruit, Dieu nous discipline pour que nous en
portions plus. Ici, un sarment stérile arraché ne signifie pas qu’un croyant
peut perdre la vie, c’est impossible, mais que son témoignage à Sa gloire peut
être perdu (cf. 1 Cor. 3 : 12-15) (v. 1-8). Les disciples doivent aussi représenter
leur maitre en l’imitant : Il les avait aimés, comme le Père l’avait aimé,
et cela jusqu’à laisser sa vie ; c’est ainsi qu’ils doivent s’aimer les
uns les autres, afin d’avoir une joie parfaite (v. 9-17). Quand les disciples
représentent fidèlement leur maitre, cela les conduit à rencontrer la haine du
monde comme Lui-même l’avait subie ; néanmoins l’Esprit de vérité rendra
témoignage de Lui et aidera les disciples à rendre, eux aussi, témoignage (v. 18-27).
Chapitre 16- Jésus dit ces choses aux siens à l’avance afin qu’ils ne bronchent pas quand elles arriveraient et qu’ils rencontreraient la tribulation. Il ne sera plus avec eux pour les aider, car il s’en va au Père, mais pour les encourager, il leur dit que l’Esprit leur sera en aide et convaincra le monde de péché, de justice et de jugement ; du péché de ne pas croire au Fils de Dieu et de l’avoir mis à mort ; de justice, car Dieu a justifié, en le faisant asseoir à sa droite, Celui qui l’a pleinement glorifié ; et de jugement, parce que la victoire de Christ à la croix et sa place dans le ciel atteste que Satan est déjà jugé et que le monde dont il est le chef est sous le même jugement (v. 1-11). L’Esprit les conduira aussi dans la vérité et leur communiquera ce qui vient du Seigneur dans le ciel (v. 12-15). Bientôt, ils ne verront plus Jésus qui va remonter auprès du Père, et cela les attristera, mais ils le reverront, par l’Esprit qui leur parlera de Lui et leur montrera qu’Il est vivant, auprès du Père. (v. 16-22). De plus, ils pourront prier directement le Père au nom de Jésus, car le Père Lui-même les aime, et ils recevront les choses qu’ils demanderont (v. 23-28). Les disciples sont bien encouragés par ces paroles, mais Jésus les avertit qu’ils Le laisseront seul quand son heure viendrait ! En effet, l’esprit est prompt, mais la chair, qui est toujours en nous, est faible (Mat. 26 : 41). Malgré tout, ils peuvent être paisibles, malgré la tribulation qu’ils rencontreront dans le monde, car ils sont du côté du Vainqueur du monde (v. 29-33).
Chapitre 17- A la fin de cet entretien avec ses disciples, Jésus s’adresse à son Père. Il Lui demande de le glorifier, parce qu’il L’avait lui-même glorifié sur la terre et avait achevé l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire (v. 1-5). Les disciples appartenaient au Père (ils étaient élus avant la fondation du monde selon Éphésiens 1 : 4, et préconnus selon Romains 8 : 29), et le Père les avait donnés à Jésus qui leur avait transmis les paroles du Père. Les disciples avaient reçu ces paroles et avaient cru que Jésus était l’envoyé du Père (v. 6-8). Le Seigneur les remet alors à la protection du Père car Il devait les laisser au milieu de ce monde mauvais, or ils n’étaient pas du monde et ils allaient rencontrer l’hostilité de ce monde (v. 9-14). Non seulement il les laisse, mais il les envoie dans le monde, aussi ont-ils besoin d’être gardés du mal et d’être sanctifiés par la vérité, c’est-à-dire que la vérité les maintienne à part de ce monde mauvais pour ne pas en être contaminés par les souillures (v. 15-19). Jésus étend sa prière à ceux qui croiront la parole des disciples, autrement dit tous les croyants jusqu’à aujourd’hui. Il demande qu’ils soient un, comme le Fils et le Père sont un, d’une part pour que le monde croie, en voyant leur unité pendant le temps de la grâce, et d’autre part pour que le monde connaisse que le Seigneur qu’il a rejeté avait bien été envoyé par le Père, quand il verra les saints réunis avec Christ à son apparition (v. 20-23). Il demande aussi que ses disciples soient là où Il se trouve, Lui, afin qu’ils voient Sa gloire et qu’ils jouissent, dans cette sphère d’amour, de la connaissance du Père et de son amour (v. 24-26).
Chapitres 18-19 : Condamnation et
crucifixion du Seigneur
Chapitre 18- Jésus, sachant que son heure était venue, va avec ses disciples au jardin de Gethsémané pour se laisser prendre par les soldats conduits par Judas. Il montre sa divinité quand il dit : « c’est moi » ; tous tombent, terrassés. Quand il leur redemande : « qui cherchez-vous ? », il se laisse alors prendre volontairement et ordonne que ses disciples restent libres. Pierre veut défendre son maître, mais ce n’est pas le moment, il faut que Jésus soit livré et accomplisse l’œuvre que le Père lui a donné à faire (v. 1-11). Il est conduit vers le souverain sacrificateur pour y être interrogé. Pierre et Jean le suivent et ce dernier fait entrer Pierre dans le palais du souverain sacrificateur. Mais là, Jean est une pierre d’achoppement pour Pierre, c’est-à-dire qu’il contribue à faire tomber Pierre. En effet, Pierre s’assied au siège des moqueurs (Ps. 1 : 1) quand il se réchauffe en compagnie de ceux qui ont arrêté Jésus (v. 12-19). Pendant ce temps, Jésus rend témoignage devant le souverain sacrificateur qu’Il n’a rien à ajouter à ce qu’Il a toujours dit dans la lumière, ce qui lui vaut d’être frappé injustement de la part d’un huissier (v. 20-24) Pendant ce temps, Pierre qui surestime sa fidélité à Jésus et se confie en ses propres forces, le renie, au lieu d’être vers Jésus et de prendre sa défense en rendant témoignage pour Lui (v. 25-27). Jésus est ensuite conduit vers Pilate, le gouverneur Romain. Les juifs forcent Pilate à le juger afin que, à leur insu, s’accomplisse ce qu’a dit Jésus (Mat. 20 : 18-19). En effet, ce sont les Romains qui mettaient à mort par crucifixion alors que les juifs le faisaient par lapidation (v. 28-32). Pilate avait su que Jésus était le roi des juifs. Mais si Jésus comparaît devant Pilate, c’est bien parce que son royaume n’est pas d’ici, autrement il ne serait pas dans cette position d’accusé. Il est venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité et inviter les hommes à entrer dans son royaume. Pilate, lui, ne cherche pas à connaître la vérité. A l’issu de l’interrogatoire, bien qu’il ne trouve rien qui soit répréhensible en Lui, Pilate relâchera injustement un brigand au lieu de Jésus, pour satisfaire la demande des Juifs (v. 33-40).
Chapitre 19- Pilate, de façon ignoble et injuste, fait fouetter Jésus et le laisse être humilié par les soldats qui Lui mettent une tenue royale évoquant la malédiction (épines). Pilate le présente ainsi vêtu aux juifs, leur rappelant qu’il ne trouve aucun crime en lui, mais ceux-ci veulent qu’Il soit crucifié parce qu’Il s’est fait “Fils de Dieu” (v. 1-7). Entendant cela, Pilate craint davantage car Jésus lui avait déjà dit qu’Il était “roi”. Croyant être tout puissant, Pilate pense avoir le pouvoir de relâcher ou crucifier Jésus. Jésus lui rappelle que c’est Dieu qui accorde les pouvoirs. Ce que Pilate ignorait aussi, c’est que lui et les juifs étaient sous le pouvoir de Satan qui dressait les hommes contre Dieu (v. 8-11). Pilate voulait donc le relâcher, mais les juifs le menacent d’en rapporter à César. Alors Pilate cède et leur livre Jésus pour être crucifié (v. 12-16). Jésus est conduit à Golgotha. Sa croix est dressée entre celles de deux autres malfaiteurs, comme s’Il était le pire des malfaiteurs, avec son accusation écrite : « Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs ». L’écriteau, écrit en hébreu, en grec et en latin, condamne de ce crime le peuple juif, les nations et les romains qui gouvernaient le pays. A leur insu, afin que les Écritures s’accomplissent, les soldats rendent témoignage à la gloire de Jésus en ne déchirant pas sa robe sans couture, symbole de sa perfection (les coutures rappellent les efforts d’Adam qui avait cousu des feuilles de figuier pour cacher à Dieu sa nature devenue pécheresse) (v. 17-24). Alors, bien qu’il éprouve les souffrances de la crucifixion, Jésus pense tendrement à sa mère et la remet aux soins de Jean, le disciple que Jésus aimait. Les trois heures de ténèbres sont passées sous silence dans cet évangile car Jésus est présenté comme le Fils de Dieu, Dieu lui-même ; en revanche il convenait que ces heures soient présentées dans les évangiles qui le présentait comme homme venu se charger de nos péchés et accomplir l’œuvre de la croix. Quand toute écriture est accomplie, il dit : « c’est accompli » et remet son esprit au Père (v. 25-30). Les soldats, venus rompre les jambes des crucifiés pour qu’ils meurent plus vite, ne touchent pas Jésus qui est déjà mort ; les écritures sont ainsi accomplies : « pas un de ses os n’est cassé » (v. 31-33). En revanche, dans un dernier acte de haine contre Jésus, l’un des soldats lui perce le côté avec sa lance, mais cela aussi afin que les Écritures soient accomplies. Alors, comme étant la première réponse d’amour de Christ mort à cette haine de l’homme, du sang et de l’eau sortent de son côté (sang qui nous lave de nos péchés et nous rend juste aux yeux de Dieu et eau qui nous purifie de la souillure morale de nos péchés). La grâce est offerte à tous les hommes, même à ses plus grands ennemis (v. 34-37). Joseph d’Arimathée, homme de bien, et Nicodème, à qui Jésus avait parlé de la nouvelle naissance, descendent le corps de Jésus, l’embaument et le déposent dans un sépulcre à proximité. Ainsi, Jésus est avec le riche dans sa mort (Esaïe 53 : 9) (v. 38-42).
Chapitres 20-21 : Derniers moments avec
les siens avant son élévation
Chapitre 20- Le premier jour de la semaine, qui est le troisième jour, après avoir été mis dans le tombeau, Jésus ressuscite, comme Il l’avait dit. Le sabbat étant passé, Marie de Magdala vient de grand matin et trouve le sépulcre ouvert. Elle court appeler Pierre et Jean qui constatent eux aussi que le tombeau est vide, et retournent chez eux (v. 1-10). Marie de Magdala, elle, reste là, et pleure son Seigneur disparu. Jésus se montre à elle, mais ne lui permet pas de le toucher, comme pour lui signifier que les relations avec Lui sont changées, qu’elles ne sont plus selon la chair, comme auparavant (2 Cor. 5 : 16). Il lui révèle la nouvelle filiation des disciples avec le Père auprès duquel Il va monter, et Marie va le rapporter aux disciples, comme Jésus le lui a demandé (v. 11-18). Le soir venu, alors que les disciples sont réunis dans la chambre haute, Jésus apparait au milieu d’eux et se fait reconnaître en leur montrant les marques de sa crucifixion. Il leur annonce qu’Il les envoie dans le monde pour être ses représentants, comme Lui l’avait été du Père et, soufflant en eux, Il leur communique la vie nouvelle de résurrection dont la puissance est le Saint Esprit qui viendra le jour de la pentecôte en Actes 2. Ce souffle rappelle celui de Genèse 2 : 7 : Quand Dieu a créé l’homme, Il a soufflé en lui une respiration de vie, lui communiquant un esprit par lequel l’homme peut être en relation avec Dieu (v. 19-23). La semaine suivante, Jésus revient au milieu des siens dans la chambre haute pour se révéler à Thomas qui était absent la première fois. Cette scène est une image du moment où Jésus se fera connaître des siens, le « résidu juif », à son apparition en gloire et où ils reconnaîtront Celui qu’ils ont percé. En vérité, bienheureux ceux du temps de la grâce qui n’ont point vu et qui ont cru (v. 24-29). Jésus fit encore beaucoup de miracles pour les assurer de Sa résurrection (v. 30-31).
Chapitre 21- Pierre et les disciples retournent à leur travail, mais ne pêchent rien, car séparé de Lui, on ne peut rien faire (ch.15 : 5). Jésus intervient et leur indique où ils doivent jeter le filet, car Il sait où se trouvent les poissons. Ils obéissent et leurs filets se remplissent de poissons. Jean reconnait alors que c’est le Seigneur (v. 1-7). Les disciples reviennent sur la rive pour constater que tout est prêt pour le repas, mais le Seigneur leur demande néanmoins quelques poissons. Ainsi, le Seigneur n’a pas besoin de nous, mais se plait à nous associer à Lui dans son service. Nous pouvons alors lui apporter le fruit de notre service, comme l’apôtre Paul en Romains 15 : 16 (v. 8-14). Après le repas, Jésus va achever publiquement la restauration de Pierre qui l’avait renié trois fois, en l’amenant à confesser trois fois son amour pour le Seigneur. La troisième fois Pierre met son cœur à nu devant le Seigneur en lui disant : « Seigneur, tu connais toutes choses » ; il ne se fie plus à lui-même. Jésus peut maintenant lui confier son précieux service de pasteur de Ses brebis (v. 15-17). Après avoir révélé à Pierre qu’il mourrait en martyr, il lui demande de le suivre, alors que Jean, lui, le suivit spontanément. Pierre voudrait savoir ce qu’il en adviendra de Jean, mais le Seigneur lui répond que c’est Son affaire et non la sienne ; chacun a affaire au Seigneur pour lui-même (v. 18-23). Jean qui a écrit cet évangile atteste que son témoignage est vrai (v. 24-25).
Quelques
versets-clés :
« La Parole était auprès de Dieu ; et la parole était Dieu… La parole devint chair » (1 1, 14)
« La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ… Le Fils qui est dans le sein du Père » (1 17, 18)
« Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (1 29)
« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (3 16)
« Le Père aime le Fils » (3 35)
« Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » (4 23)
« Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (5 23)
« Moi, je suis le pain de vie » (6 35)
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (8 36)
« Je suis la lumière du monde » (9 5)
« Moi, je suis la porte…Moi, je suis le bon berger » (10 9, 14)
« Moi et le Père, nous sommes un » (10 30)
« Moi, je suis la résurrection et la vie » (11 25)
« Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. … Celui qui m’a vu a vu le Père » (14 6, 9)
« Moi, je suis le vrai cep » (15 1)
« Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (17 4)
« Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (20 17)