Aide à l’étude de l’évangile selon Luc

 

Pour une étude approfondie, voir divers ouvrages sur https://www.bibliquest.net/Commentaires_liste_etudes.htm

 

 

 

 

Introduction :

 

Dans l’aide à l’étude de l’évangile selon Matthieu nous avons dit que les évangiles présentent chacun un caractère particulier du Seigneur Jésus. Matthieu le présente comme le Messie ; Marc comme le Serviteur prophète ; Luc comme le Fils de l’homme ; Jean comme le Fils de Dieu.

Luc, donc, présente Jésus comme un homme parmi les hommes. Matthieu présentait ses origines royales, et l’impact qu’a eu sa naissance dans la sphère politique. Luc, lui, donne beaucoup de détails « humains » sur les circonstances entourant sa naissance et en montre l’impact parmi les juifs pieux à ce moment-là. Il est le seul à évoquer une circonstance de l’enfance de Jésus.

Luc commence son évangile là où l’Ancien Testament s’était arrêté, après quatre cents ans de silence de la part de Dieu. Le tableau qu’il dépeint correspond à ce que Malachie annonçait : des personnes pieuses qui parlent l’un à l’autre des choses de Dieu (Mal. 3 : 16-18 – Luc 2 : 36-38), et la venue du prophète Elie qui n’est autre que Jean le baptiseur qui avait le même service qu’Elie (Mal. 4 : 5-6 – Luc 1 : 13-17).

Il est aussi à remarquer que Luc, qui a écrit cet évangile, est un médecin habitué à se pencher sur la misère humaine (Col. 4 : 14), comme le fils de l’homme l’a fait. Il adresse son évangile aux nations alors que Matthieu l’adressait aux juifs (cf. Esaïe 49 : 6).

 

Plan du livre :

 

Chapitres 1-2 : La naissance et l’enfance de Jésus

 

Chapitre 1- Luc, ayant entendu le récit des témoins oculaires du Seigneur, écrit ces choses à un homme des nations pour l’affermir dans ce que lui avait aussi entendu (v. 1-4). L’évangile débute par l’annonce qu’un ange fait à un couple pieux de sacrificateur au sujet de l’arrivée d’un enfant dans leur foyer, alors qu’ils étaient trop vieux pour en avoir. Cet enfant serait Jean le baptiseur, le prophète annoncé par Malachie (v. 5-25). Et six mois plus tard, le même ange Gabriel annonce à la vierge Marie qu’elle donnerait naissance au Messie attendu, le fils de David qui serait aussi le Fils de Dieu, car il serait conçu par le Saint Esprit (v. 26-38). Marie se dépêche d’aller depuis Nazareth jusqu’en Juda pour voir sa cousine Élisabeth enceinte de Jean. La piété de ces femmes s’exprime par des accents de louange (v. 39-56). Élisabeth met au monde son enfant qui est appelé Jean ; ce nom signifie : “L’Éternel a fait grâce” (v. 57-66). Zacharie prophétise alors au sujet du fils de David et de son fils Jean qui en serait le précurseur (v. 67-79). Jean est tenu à l’écart, dans les déserts, une trentaine d’année, jusqu’à son entrée en service (v. 80).

Chapitre 2- Un recensement ordonné par César conduit Joseph et Marie à monter à Bethléem pour y être enregistrés. C’est là, selon les Écritures, que Jésus, le fils de l’homme, naît dans la plus grande pauvreté, car les hommes ne lui ont pas fait de place dans leur société (v. 1-7). Personne ne le reconnait comme Messie, alors Dieu envoie un ange annoncer sa naissance à de simples bergers qui viennent rendre témoignage du message divin et glorifient Dieu (v. 8-20). Huit jours après, Joseph et Marie vont à Jérusalem pour accomplir à l’égard de ce nouveau-né ce qui était ordonné par la Loi (v. 21-24). Là, l’Esprit conduit un homme juste et pieux, Siméon, à prophétiser que cet enfant est le salut de Dieu. Anne, une prophétesse, veuve, d’une grande piété, vient y joindre son témoignage et parle de lui à tous ceux qui attendaient ce moment (v. 25-38). Après avoir accompli ce qu’ordonnait la Loi, Joseph et Marie retournent à Nazareth où Jésus va passer son enfance (v. 39-40). A l’âge de douze ans, il monte à Jérusalem avec ses parents à l’occasion de la fête de Pâque. Là, Il s’occupe des affaires de Son Père, dans le Temple, en compagnie des docteurs qui s’étonnent de son intelligence dans les Écritures. Cependant, soumis à ses parents, Il retourne avec eux à Nazareth quand ils viennent le chercher (v. 41-52).

 

Chapitre 3- L’entrée de Jésus dans son ministère

 

Chapitre 3- L’Esprit envoie Jean le baptiseur au Jourdain pour préparer le chemin du Seigneur. Il prêche le baptême de la repentance c’est-à-dire qu’il appelle les hommes à se repentir de leurs péchés et à se faire baptiser (se laisser immerger) dans le Jourdain pour proclamer publiquement que leur état de péché méritait la mort. Sachant que certains pouvaient se faire baptiser par imitation plutôt que par conviction personnelle, Jean le baptiseur somme les foules qui viennent se faire baptiser de porter des fruits qui conviennent à la repentance, c’est-à-dire que si leur repentance est sincère, cela doit se voir concrètement dans leur vie quotidienne, notamment en étant juste dans les relations avec autrui (v. 1-14). Puis il leur annonce que Celui qui vient après lui serait plus grand que lui car Il baptisera de l’Esprit Saint et de feu, c’est-à-dire que le Saint Esprit viendra sur ceux qui croient en Lui et les autres seront plongés dans l’étang de feu (v. 15-20). Jésus arrive et se laisse baptiser parmi la foule, mais la Voix divine le distingue des autres et l’Esprit vient sur Lui sous la forme d’une colombe qui symbolise la pureté (v 21-22). Sa généalogie est alors donnée ; elle remonte jusqu’à Dieu : le Fils de l’homme est bien le Fils de Dieu (v. 23-38).

 

Chapitre 4 à 9 - Son ministères en Galilée

 

Chapitre 4- Dès le début du ministère de Jésus, Satan essaye de le faire pécher, comme il l’a fait avec succès pour tous les hommes jusque-là. Il teste sa dépendance de Dieu (v. 3), sa consécration à Dieu (v. 7) et sa confiance en Dieu (v. 9-10). Jésus, l’homme parfait, lui résiste par l’obéissance à la Parole de Dieu, ce qu’aucun homme n’a fait (v. 1-13). A Nazareth, ayant lu le passage d’Esaïe qui le concerne, l’homme parfait n’en tire pas avantage pour se faire des adeptes, à la façon des hommes, mais leur dit aussitôt qu’aucun prophète n’est reçu dans son pays. Il prend alors l’exemple d’Élie et Élisée qui, n’étant pas reçus en Israël, ont apporté la grâce à ceux des nations. La réaction des juifs à ces paroles prouve ce qu’il vient d’affirmer, car ils cherchent aussitôt à le tuer (v. 16-30). Il descend alors à Capernaüm où il guérit des hommes atteints de toute sorte de maladies et délivre des hommes possédés de démons. Les foules voudraient le retenir, mais il doit continuer son service dans les autres villes (v. 31-44).

Chapitre 5- Jésus monte dans une barque pour enseigner les foules car elles le pressaient trop. Puis Pierre, obéissant à la parole du Seigneur, fait une extraordinaire prise de poissons, image du nombre de personnes que Pierre amènerait plus tard à l’obéissance à Christ (v. 1-11). Plus tard, rencontrant un lépreux qui vient à Lui, il lui montre qu’il le guérit non seulement parce qu’il peut, mais parce qu’il veut le guérir ; Il a la puissance et l’amour pour le faire (v. 12-16). En ces jours-là, devant les chefs religieux du peuple, Jésus répond à la foi de ceux qui lui apportent un paralytique en commençant par lui pardonner ses péchés car c’est la guérison de l’âme qu’Il recherche d’abord, puis il le guérit par une parole, ce qu’aucun homme ne pouvait faire (v. 17-26). Il était venu guérir les pécheurs de leurs péchés, en les appelant à la repentance (v. 27-32). Les chefs religieux qui appliquaient la Loi ne s’estimaient pas pécheurs et ne comprenaient pas la liberté que donne la grâce apportée par Jésus ; celle-ci ne pouvait s’accorder au judaïsme représenté par le vieil habit et les vieilles outres. Les disciples, eux, avaient saisi la grâce et en jouissaient (v. 33-39).

Chapitre 6- Puisque le fils de l’homme est seigneur, il est aussi Seigneur du sabbat, c’est pourquoi, avec compassion, il se plait à accorder à ses disciples de récolter de la nourriture ce que la loi interdisait ce jour-là (v. 1-5), et il se plait aussi à guérir (v. 6-11). Après avoir prié sur une montagne toute une nuit, l’Homme dépendant choisit douze apôtres parmi ses disciples (v. 12-16). Redescendu dans la plaine, une foule s’approche et il les guérit tous (v. 17-19), puis il donne à ses disciples quelques principes moraux du royaume de Dieu (v. 20-42). De la même façon qu’un arbre se reconnait à son fruit, ceux qui font partie du royaume de Dieu se reconnaissent aux caractères qu’ils manifestent (v. 43-46). Mettre en pratique les paroles du Seigneur, permet de résister aux épreuves de la vie, tout comme une maison bâtie sur le rocher résiste aux intempéries (v. 47-49).

Chapitre 7- A Capernaüm, un centurion Romain d’une très grande foi montre une grande compassion pour son esclave malade. Il est assuré que Jésus peut le guérir par une seule parole, sans même venir le voir. Jésus répond à sa foi qu’Il admire devant tous (v. 1-10). Le lendemain, sa compassion d’homme parfait le conduit à ressusciter le fils unique d’une veuve de Naïn, pour le lui rendre, sans même qu’elle fasse appel à Lui (v. 11-17). De sa prison, Jean le baptiseur, voyant que Jésus n’usait pas de Sa puissance pour le délivrer, se met à douter qu’Il est bien le Christ. Pour le rassurer, Jésus lui fait rapporter ses miracles de grâce qui prouvaient qu’Il était Jésus (v. 18-23), puis Il s’empresse de l’honorer devant les foules, en disant que Jean est bien le prophète dont Malachie avait parlé, mais que cette génération ne l’avait pas écouté (v. 24-35). Étant à table chez un pharisien, une femme pécheresse vient montrer son amour pour Jésus en oignant ses pieds de parfum. Connaissant les pensées méprisantes du pharisien envers cette femme, Jésus lui montre, par une parabole, qu’Il lit dans ses pensées aussi bien que dans le cœur de la femme. Si la femme lui montre un tel amour, c’est parce qu’elle sait que ses nombreux péchés sont pardonnés, et si lui, le pharisien ne lui montre que peu d’amour, c’est qu’il estime n’avoir que peu de péchés à se faire pardonner. Puis Il assure la pécheresse du pardon de ses péchés (v. 36-50).

Chapitre 8- Jésus continue inlassablement de parcourir les villes de la Galilée (v. 1-3). Des foules s’assemblant à nouveau, il leur expose la parabole du semeur qui présente différentes façons dont la Parole de Dieu peut être reçue dans les cœurs. Il l’explique ensuite à ses disciples (v. 4-15), en ajoutant que lorsqu’un travail de cœur s’opère, selon l’image de la semence qui croît dans la bonne terre, cela doit se voir pratiquement (v. 16-18). La présence de sa famille selon la chair lui donne l’occasion de dire que ce sont ceux chez qui s’est fait ce travail de cœur qui sont ses frères (v. 19-21). Un jour, Jésus et ses disciples embarquent pour traverser la mer de Galilée. Jésus, comme tous les hommes, s’endort de fatigue. Il dort paisiblement malgré une tempête qui est survenue et qui fait rage. Ses disciples apeurés le réveillent et Il manifeste sa puissance divine sur la nature qu’Il a créée en commandant au vent et à la mer de s’apaiser (v. 22-25). Arrivé à l’autre rive, il manifeste sa puissance sur les démons en délivrant un démoniaque en qui étaient ces démons. Hélas, au lieu d’en être reconnaissants, les gens de cette contrée le prient de s’en aller (v. 26-39). De retour en Galilée, un chef de synagogue le supplie de venir guérir sa fille. En y allant, il est retardé par une femme qui sait qu’elle peut être guérie en le touchant simplement, en cachette. Mais il s’arrête pour qu’elle confesse publiquement sa foi et qu’elle ait la paix. Pendant ce temps la fille de Jaïrus meurt, ce qui lui donne l’occasion de la ressusciter et ainsi de manifester sa puissance divine (v. 40-56).

Chapitre 9- Jésus envoie les douze pour prêcher le royaume et guérir les malades (v. 1-6). A Jérusalem, Hérode entend parler de la puissance de Jésus. Il est perplexe car il craint qu’Il soit Jean le baptiseur qu’il a fait mettre à mort et qui est ressuscité (v. 7-9). Les douze reviennent de leur mission, racontent tout ce qu’ils ont fait. Cependant, il est à craindre qu’ils aient opéré des guérisons avec puissance, mais sans la compassion désirée, car ils n’en montrent aucune envers les foules qu’ils sont prêts à renvoyer à jeun. Quel contraste avec la compassion de l’homme parfait qui a pitié de cette foule. Il manifeste sa puissance en rassasiant ces cinq mille personnes avec seulement cinq pains et deux poissons (v. 10-17). Puis, il commence à préparer ses disciples à sa mort prochaine, et les avertit qu’il faudra renoncer à tout, jusqu’à sa vie, pour le suivre (v. 18-27). Pour les encourager, il montre à trois d’entre eux qu’un tel chemin aboutit à la gloire, en dévoilant la Sienne (v. 28-36). A peine redescendu de la montagne, Il doit constater que ses disciples ne manifestaient pas la puissance qu’Il leur avait donnée (v. 37-43), et qu’ils ne comprenaient rien à ce qu’Il leur disait (v. 43-45), à cause de leur bas état moral. En effet, ils avaient tous des idées de supériorité (v. 44-48) et étaient jaloux de ceux qui avaient une puissance qu’eux-mêmes ne pouvaient montrer (v. 49-50). Son séjour sur la terre allant prendre fin, Jésus monte résolument à Jérusalem (v 51). Chemin faisant, il rencontre le rejet des samaritains et doit reprendre ses disciples qui, ne comprenant pas Sa grâce, voulaient faire venir le jugement sur eux (v. 52-56). Pour le suivre sur ce chemin, il fallait renoncer à tout ce qui est de ce monde et ne regarder qu’à Lui (v. 57-62).

 

Chapitres 10-19 : En chemin vers Jérusalem

 

Chapitre 10- Jésus envoie soixante-dix disciples dans la moisson pour proclamer le royaume de Dieu, qu’ils soient reçus ou non ; aux uns, ils seraient une odeur de vie pour apporter la vie, et aux autres, une odeur de mort qui annonçait le jugement (2 Cor. 2 : 15-16) (v. 1-11). Le rejet de cette bonne nouvelle est impardonnable (v. 12-16). L’ennemi s’active contre les ouvriers de la moisson qui ont besoin de toute la puissance du Seigneur. Aussi doivent-ils se réjouir non de leur puissance déléguée, mais de ce que leur place est assurée là d’où vient cette puissance (v. 17-20). Le Seigneur rend grâce au Père de ce que la bonne nouvelle est accessible aux plus petits et de ce que c’est Lui qui opère pour qu’elle soit reçue (v. 21-24). Un docteur de la loi, venu éprouver Jésus, montre son intelligence dans la loi en citant le grand commandement d’amour qui est le sommet de celle-ci (Rom. 13 : 10) : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur … et ton prochain comme toi-même » ; par la parabole du bon Samaritain le Seigneur va lui faire dire que le prochain, c’est Jésus lui-même (v. 25-37). En chemin, Jésus fait étape à Béthanie où il goûte l’hospitalité de ses hôtes et leur montre que si précieux que soit un service, prendre le temps de l’écouter, Lui, est plus précieux (v. 38-42).

Chapitre 11- L’Homme parfait enseigne ses disciples à prier : en premier lieu vient le souhait que Dieu soit glorifié, puis viennent ensuite les demandes pour leurs besoins matériels et spirituels (v. 1-4).  Par une allégorie, Il leur montre que nous devons supplier avec insistance le Père qui se plait à nous donner ce qui est pour notre bien (v. 5-13). Après avoir chassé un démon, certains, parmi la foule, attribuent Sa puissance au chef des démons ; Jésus leur montre que cette affirmation est absurde, car Satan ne combat pas ses propres forces (v. 14-19) ; en revanche Lui, Jésus, par Sa puissance, est venu ravir à Satan ceux qu’il maintenait en son pouvoir (v. 20-22). Il avertit ceux qui ne veulent pas Le recevoir, qu’ils seraient encore plus sous l’emprise des démons (v. 23-28). Quant aux incrédules qui voulaient des signes, celui de Jonas les condamnaient car les Ninivites s’étaient repentis, ce qu’eux-mêmes refusaient de faire (v. 29-32). Pour recevoir la lumière divine il faut un œil simple qui regarde à Jésus seul et ne raisonne pas (v. 33-36). Jésus condamne ensuite les pharisiens qui, pour être bien vus, observaient scrupuleusement des choses secondaires, comme de payer la dime de choses matérielles infimes tout en négligeant les choses primordiales d’ordre moral (v. 37-44), et de plus, rejetaient les prophètes envoyés par Dieu, comme leurs pères avaient fait (v. 45-54).

Chapitre 12- Bien qu’une foule immense se soit rassemblée, Jésus ne se laisse pas influencer par l’urgence apparente de la situation. Il s’occupe calmement de ses disciples, les exhortant à ne pas être hypocrites comme les pharisiens, car Dieu connait les secrets des cœurs. C’est donc Lui qu’il faut craindre et non pas les hommes (v. 1-5), et puisque Dieu connait tout en nous, nous pouvons nous confier entièrement en Lui, dans le Fils et dans le Saint Esprit (v. 6-12). Du milieu de la foule quelqu’un interrompt Jésus pour qu’Il lui résolve un problème d’héritage. Cet homme n’était animé que par l’égoïsme et l’amour des richesses terrestres. Jésus lui dit qu’Il ne s’occupe pas de ça et, par la parabole de l’homme riche, Jésus dénonce la vanité qu’il y a à s’attacher aux richesses (v. 13-21). Puis Il se remet à enseigner les disciples. Il les met en garde de ne pas faire comme l’homme de cette foule, mais de se confier en Dieu, de rechercher premièrement les choses qui Le concernent (v. 22-31), sachant que tout ce qui est fait pour Lui est comme un trésor placé dans les cieux (v. 32-34). Veillons donc à servir notre Maître avec diligence, car Il revient bientôt, à une heure que l’on ne connait pas, pour bénir ceux qui le servent. Ceux qui ne l’auront pas servi en éprouveront une perte, « car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal » (2 Cor. 5 : 10) (v. 35-48). Il les avertit qu’une vraie consécration pour Lui pourrait avoir des conséquences dans les relations les plus intimes (v. 49-53). Puis Il s’adresse enfin aux foules, leur reprochant de savoir discerner le temps qu’il va faire en observant le ciel mais de ne pas discerner le jugement qui les attendait s’ils ne se mettaient pas en règle avec la partie adverse qui les condamne, c’est-à-dire Dieu (v. 54-59).

Chapitre 13- En effet, s’ils ne se repentaient pas, ils finiraient comme ceux qui avaient péri dans des circonstances tragiques qui étaient arrivées récemment, qu’elles viennent de la méchanceté humaine ou de catastrophes naturelles (v. 1-5). Dieu cherchait du fruit de la part de son peuple (figuier) ; le Seigneur arrivait au bout de son service sur la terre, cela faisait trois ans qu’Il attendait que le peuple revienne à Dieu et produise du fruit pour Lui (serve Dieu) mais en vain, c’est pourquoi le figuier serait arraché, c’est-à-dire que Dieu cesserait ses relations avec le peuple (v. 6-9). Non seulement les pharisiens ne portaient pas de fruit, mais, hypocritement, ils voulaient empêcher la grâce d’en produire (v. 10-17). Aussi, le Seigneur déplore-t-il combien le mal, représenté par les oiseaux et le levain des paraboles, avait envahi le royaume de Dieu (v. 18-21). Un tel état de chose appelait le jugement sur la nation, la porte du royaume allait se fermer pour Israël ; il fallait entrer par la porte étroite avant qu’elle soit fermée, c’est-à-dire prendre sa croix et suivre Christ, avant qu’il ne soit trop tard (v. 22-28). La porte serait alors ouverte aux nations (v. 29-30). Des pharisiens cherchent à dissuader Jésus d’aller à Jérusalem, prétendant qu’Hérode voulait le tuer ; alors Il pleure sur la ville, sachant que c’est elle qui ne veut pas de Lui, c’est elle qui tue les prophètes et qui allait le tuer ; c’est pourquoi la maison d’Israël allait être abandonnée et la porte fermée (v. 31-35).

Chapitre 14- Étant invité chez un pharisien, un jour de sabbat, Jésus commence par guérir un malade ; avec Lui, ce jour de la loi était un jour de grâce (v. 1-6). Il reproche ensuite aux invités leur empressement à choisir les premières places, ce qui manifestait leur orgueil, et les exhorte à l’humilité (v. 7-11). Il met en garde son hôte de ne pas choisir ses invités dans le but intéressé d’en avoir un bénéfice en retour, mais de le faire par pure bonté, sachant que Dieu n’est pas injuste pour oublier notre œuvre (Héb. 6 : 10) (v. 12-14). Par la parabole de l’homme qui fait un grand souper, Jésus avertit ceux qui déclineraient l’invitation, pour des motifs aussi légitimes soient-ils, que la porte du royaume de Dieu leur serait fermée définitivement. Ces premiers invités représentent Israël ; leur refus d’entrer ouvre la porte (l’invitation) aux nations (v. 15-24). Pour y entrer, il faut prendre sa croix et en calculer la dépense ou évaluer ce qu’il en coûte, car il en coûte toujours de se séparer du monde et d’en être rejeté (v. 25-35).

Chapitre 15- Par les paraboles du berger cherchant sa brebis, de la femme cherchant sa drachme et du père attendant son fils, Jésus montre la diligence qu’ont les personnes divines – le Fils, l’Esprit et le Père – pour rechercher les âmes perdues et les recevoir, et la joie qui en résulte au ciel. Une brebis perdue ne peut que s’éloigner (Esaïe 53 : 6), le Fils est venu chercher et sauver ce qui était perdu, et porte dès lors chacune de ses brebis jusqu’à l’arrivée à la maison (v. 1-7). Une drachme (pièce de monnaie de l’époque) est inerte et est irrémédiablement perdue, quand bien même se trouve-t-elle dans la maison (image d’un homme professant être chrétien, mais n’étant pas né de nouveau). Seule l’activité de l’Esprit peut sortir une telle âme de sa misère, opérant par la Parole dans son cœur (v. 8-10). Le fils prodigue illustre bien l’ingratitude de l’homme qui dépense les ressources que Dieu lui accorde, pour son propre plaisir, étant ébloui par les vanités de ce monde qui ne font que ruiner sa vie, jusqu’à ce que sa conscience travaillée l’amène à se tourner vers Dieu. Le Père n’a jamais cessé d’attendre son fils, telle est l’attitude de Dieu envers tous les hommes. Quelle joie pour le Père pour tout homme qui revient vers Lui (v. 11-24) ! Le refus du fils ainé de s’associer à la joie de leur réception est une image des juifs refusant la réception des nations dans le royaume de Dieu (v. 25-32).

Chapitre 16- La parabole de l’économe infidèle ne justifie bien évidemment pas la malhonnêteté de l’administrateur vis-à-vis de son maître ; Jésus relève sa prudence pour éviter d’être dans la misère après son licenciement (v. 1-8). Jésus montre à ses disciples que, dans la façon de gérer les biens de cette terre (les richesses injustes, c’est-à-dire des biens qui ne nous appartiennent pas mais que nous gérons), nous devons le faire pour Dieu afin de nous amasser un trésor dans le ciel pour l’éternité (v. 9-13). Les pharisiens se moquent de Lui parce qu’ils ne pensaient qu’au moment présent et non à l’éternité, quand ils ne cherchaient qu’à paraitre devant les hommes. Ils revendiquaient la Loi, mais elle les condamnait car ils la bafouaient, or elle est immuable (v. 14-18). Jésus leur dévoile alors un peu l’au-delà avec la parabole de l’homme riche, insouciant, allant dans les tourments et du pauvre recueilli dans le sein d’Abraham, après leur mort, pour les avertir que la question de leur avenir éternel se règle du temps de leur vivant, et qu’il se règle sur la seule base de la foi en la Parole de Dieu. Toute tentative de convaincre les hommes quant à l’avenir éternel par d’autres moyens que celui de la Parole, quand bien même ce serait des miracles, est vouée à l’échec (v. 19-31).

Chapitre 17- L’Homme parfait sensibilise les disciples à la gravité d’être une occasion de chute pour quelqu’un ; celui qui est l’objet de l’occasion de chute, lui, doit reprendre celui qui a ainsi péché contre lui et lui pardonner (v. 1-4). Les douze sentent qu’ils ont besoin que Jésus augmente leur foi, mais Jésus qui lit dans les cœurs voit que leur “Moi” attend de la reconnaissance pour leurs services ; Il leur fait comprendre qu’ils doivent servir sans rien attendre en retour (v. 5-10). En chemin pour Jérusalem, Jésus rencontre dix lépreux qu’Il guérit, à leur demande, mais un seul, un étranger, revient lui rendre grâce et est sauvé (v. 11-19). Les pharisiens qui attendaient un royaume de Dieu glorieux ne voyaient pas qu’il était là, à leur portée, parce qu’il n’attirait pas l’attention. Le royaume ne pouvait pas être manifesté en gloire avant que le fils de l’homme soit rejeté et règle la question du péché à la croix (v. 20-25). En outre, auparavant, le jugement doit venir sur ceux qui ignorent volontairement l’œuvre de la croix et vivent dans l’insouciance, la corruption et la violence, comme aux jours de Noé ou de Sodome (v. 26-37).

Chapitre 18- Se servant de la parabole du juge inique, l’Homme parfait, dépendant, exhorte ses disciples à avoir foi en Dieu en persévérant dans la prière (v. 1-8). Dieu écoute ceux qui sont petits à leurs propres yeux et qui le craignent, comme le publicain, et non pas ceux qui sont hautains comme le pharisien (v. 9-14). Le royaume de Dieu est à ceux qui ont l’humilité des petits enfants (v. 15-17) et qui sont détachés des biens matériels et des liens d’ici-bas, parce que le Seigneur veut notre cœur tout entier, il ne veut pas que nos affections se portent sur d’autres choses que Lui (v. 18-30). Allant bientôt arriver à Jérusalem, Jésus prévient les douze des choses qui vont lui arriver (v. 31-34). Près de Jéricho, combien la clairvoyance d’un aveugle, qui voit en Lui le Fils de David, diffère de l’incrédulité des pharisiens qui les aveugle (v. 35-43).

Chapitre 19- Dans Jéricho, cette ville « maudite », la grâce y cherche Zachée, un chef de publicain qui était méprisé de tous, car il était considéré comme un traître au service des romains. L’humilité et l’intégrité de Zachée lui ont fait saisir cette grâce (v. 1-10). Comme ils approchaient de Jérusalem, plusieurs pensaient que Jésus allait établir son royaume. Par la parabole des mines, Il leur montre qu’il ne serait pas reçu comme roi et qu’en attendant qu’Il établisse son royaume, ils devraient travailler diligemment pour Lui (v. 11-27). Arrivés aux portes de Jérusalem, Jésus envoie deux disciples chercher un ânon pour qu’il entre à Jérusalem assis sur l’ânon, selon les écritures (v. 28-35). La foule des disciples accueillent Jésus comme Roi, mais ce n’est pas le cas des pharisiens et de Jérusalem ; alors Jésus pleure sur la ville, en pensant au jugement qu’elle subirait pour ne pas l’avoir reçu (v. 36-44). Entrant dans le temple, Il en chasse tous les marchands qui le profanaient. Ceci attise la haine des principaux du peuple qui veulent le faire mourir (v. 45-48).

 

Chapitres 20-21 : A Jérusalem

 

Chapitre 20- Jésus continue d’évangéliser inlassablement dans le temple. Les pharisiens veulent l’arrêter en contestant son autorité, mais il les confond par une seule question à laquelle ils ne peuvent répondre sans se compromettre (v. 1-8). Alors, Il se tourne vers le peuple et leur présente la parabole de la vigne : Quand le maitre (Dieu) de la vigne (Israël) envoie ses esclaves (prophètes) pour recueillir du fruit de sa vigne, les cultivateurs (chefs du peuple) rejettent ces esclaves. En dernier recours, le maitre envoie son fils bien aimé (Jésus), mais les cultivateurs le tuent (v. 9-15).  Dès lors, cette pierre rejetée (Jésus) devient la pierre de coin (fondement) d’un nouvel édifice (Église), et Celui qui exercera le jugement contre ceux qui le rejettent (Actes 17 : 31) (v. 16-18). Les chefs du peuple comprennent que Jésus parle d’eux ; pour l’arrêter, ils cherchent à le piéger par une question au sujet de l’impôt à César : s’Il répond qu’il faut le payer, ils diront qu’Il accepte l’emprise de l’ennemi, s’Il dit l’inverse, ils diront qu’Il est insoumis. Mais Il déjoue leurs plans par Sa sagesse (v. 19-26). Les Sadducéens essayent à leur tour de le mettre en défaut par une question sur la résurrection qu’ils nient, en inventant une situation improbable pour ridiculiser la notion de résurrection, mais ils ne font que montrer leur inintelligence ; Jésus les confond par les écritures (v. 27-40). Jésus leur pose alors une question sur les Écritures, mais ils restent muets car ils ne peuvent ni ne veulent reconnaitre en Jésus le fils de David (v. 41-44). Jésus met alors ses disciples en garde contre ces chefs du peuple qui aimaient paraître et opprimaient les pauvres (v. 45-47).

Chapitre 21- Jésus, voyant une pauvre veuve qui donnait à Dieu la première place dans sa vie, la donne en exemple à ses disciples (v. 1-4). Ceux-ci, au lieu de prêter attention à cet exemple de piété, étaient fiers de la beauté du temple ! mais Jésus leur annonce sa destruction prochaine, ce qui eut lieu une quarantaine d’années plus tard par les armées romaines de Titus (v. 5-6). Mais Jésus relie ce fait aux évènements prophétiques qui auront lieu lors de son retour en gloire comme fils de l’homme. Après l’enlèvement de l’Église, la soixante-dixième et dernière semaine de la prophétie de Daniel commencera (Dan. 9 : 24-27), un nouveau temple sera alors reconstruit. La situation mondiale sera de plus en plus troublée et le peuple passera par la grande tribulation (v. 7-26), mais le Seigneur de gloire viendra y mettre un terme et instaurer son règne millénaire (v. 27-28), quand ils reconnaitront le crime qu’ils ont commis en crucifiant leur Messie (Zach. 12 : 10). Comme le figuier de la parabole qui, lorsqu’il commence à pousser annonce l’arrivée de l’été, de même, lorsqu’Israël renaitra (cela a eu lieu en 1948), ces évènements prophétiques seront proches (v. 29-36). Jésus se retirait les soirs à la montagne des oliviers, puis Il retournait inlassablement enseigner le peuple dès le point du jour (v. 37-38).

 

Chapitres 22-23 : Condamnation et crucifixion du Seigneur

 

Chapitre 22- La veille de la pâque, alors que les principaux sacrificateurs et les scribes cherchent à faire mourir Jésus, Satan entre en Judas, et celui-ci les rejoint pour convenir de le leur livrer (v. 1-6). Le premier jour des pains sans levain, Jésus envoie ses disciples apprêter la pâque ; ils devaient suivre les instructions d’un homme (figure du Saint Esprit) portant une cruche d’eau (figure de la Parole) ; nous devons, nous aussi, suivre les instructions de la Parole que nous révèle le Saint Esprit pour nous réunir autour du Seigneur (v. 7-13). Le soir venu, lors du repas qui rappelait le sacrifice de l’agneau en Égypte, Jésus institue la cène qui sera alors le souvenir du sacrifice de l’Agneau de Dieu à Golgotha (v. 14-23). Dans ce moment si poignant, les disciples cherchent à savoir lequel d’entre eux était le plus grand ! Avec patience, sans un reproche, Jésus leur dit que le temps de la gloire viendrait, mais pour le moment il fallait servir dans l’humilité (v. 24-30), d’autant plus qu’ils étaient faibles au point de renier leur maître, comme Jésus l’apprend à Simon Pierre (v. 31-34). Jusque-là, Jésus les avait protégés, maintenant ils devraient se prendre en charge (v. 35-38). Jésus va alors une dernière fois à la montagne des oliviers où il va connaitre l’angoisse du combat à la pensée de l’œuvre à accomplir, mais l’accepte dans la soumission à son Père (v. 39-46). Judas arrive alors à la tête d’une grande foule venue se saisir de Jésus ; l’heure du pouvoir des ténèbres était là (v. 47-53). Jésus est conduit chez le souverain sacrificateur ; Pierre le suit, mais va le renier, tandis que Lui sera humilié par les hommes (v. 54-65). Au matin il comparait devant le tribunal juif qui le condamne à cause du témoignage qu’Il rend d’être le Fils de Dieu (v. 66-71).

Chapitre 23- Jésus est amené à Pilate, le gouverneur Romain, qui ne trouve aucun crime en Lui et l’envoie vers Hérode qui le traite avec mépris (v. 1-12). Jésus est renvoyé à Pilate qui le présente à la foule, leur disant ne trouver aucun crime en Lui ; mais il cède au désir de la foule et le leur livre injustement pour être crucifié (v. 13-25). Jésus est conduit à Golgotha ; plusieurs le suivent en pleurant, totalement impuissants (v. 26-32). Arrivé à Golgotha, il est crucifié entre deux malfaiteurs (estimé comme le plus grand des trois) et soumis aux moqueries des hommes (v. 33-38). Mais l’un des malfaiteurs crucifiés le reconnait comme le Christ et reçoit la promesse d’être le jour même avec Jésus dans le paradis (v. 39-43). Lorsque Jésus subit la colère de Dieu contre le péché, les ténèbres envahissent la scène afin que les regards humains ne profanent pas une scène si sainte ; puis, l’œuvre étant accomplie, il remet son esprit au Père (v. 44-46). Le centurion rend témoignage que Jésus était juste. Les foules s’en retournent, désolées (v. 47-49), puis Joseph d’Arimathée va prendre soin du corps du Seigneur et le mettre dans un tombeau neuf, en présence des femmes qui l’avaient toujours suivi (v. 50-56).

 

Chapitres 24 : Résurrection et ascension du Seigneur

 

Chapitre 24- Les femmes qui avaient suivi le Seigneur sont les premières à venir au sépulcre dès la fin du sabbat, le premier jour de la semaine, mais le Seigneur n’est plus dans le tombeau. Elles vont le rapporter aux disciples qui restent incrédules, mais Pierre court au sépulcre en faire le constat (v. 1-12). Deux disciples désemparés retournent chez eux, à Emmaüs. Jésus, l’Homme ressuscité, se joint à eux et leur explique ce qui le concerne dans toutes les Écritures, mais ils ne reconnaissent pas. Alors, le Seigneur se révèle à eux par la fraction du pain puis disparaît. Ils retournent aussitôt à Jérusalem l’annoncer aux disciples (v. 13-35). Le Seigneur apparaît aux disciples réunis, leur montre qu’Il est bien le Seigneur, avec un corps d’homme réssuscité, et leur ouvre l’intelligence pour comprendre les Écritures (v. 36-48). Leur ayant annoncé la promesse du Père – la venue du Saint Esprit – Il les mène à Béthanie et de là, comme Il les bénissait, il monte au ciel d’où Il Le leur enverrait (v. 49-53).

 

Quelques versets-clés :

 

« Ne crains pas, Marie, … tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus… la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu » (1 30, 31, 35)

« Mes yeux ont vu ton salut, … une lumière pour la révélation des nations, et la gloire de ton peuple Israël. » (2 30, 32)

« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir » (3 22)

« Et tous lui rendaient témoignage, et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (4 22)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (9 35)

« Il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem » (9 51)

« Personne ne connaît qui est le fils, si ce n’est le Père ; ni qui est le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler » (10 22)

« Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (19 10)

« En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (23 43)

« Père ! entre tes mains je remets mon esprit. » (23 46)

« Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? » (24 26)

« Le Seigneur est réellement ressuscité (24 34)

« Et il arriva qu’en les bénissant, il fut séparé d’eux, et fut élevé dans le ciel. » (24 51)